Voici le compte-rendu de Thibault pour le 23 km.
Le départ du 23 km est à 10 h 30. Benoît avait déjà fait la première édition, en octobre 2013, moi la deuxième l’année dernière, en juin. Nous arrivons aux alentours de 9 h 30, histoire de prendre notre temps. Contrairement à l’année dernière, le Soleil est de la partie ! Néanmoins, difficile de dire s'il est « avec nous » ou « contre nous ». Malgré la queue apparente, récupérer les dossards et les T-shirts se fait très rapidement.
Avant le départ
Nous allons regarder un peu le plan du parcours, histoire de situer les ravitos et les zones un peu techniques. Bon, il faut préciser que l’Oxy’Trail n’a de « trail » que le nom. Les ravitos sont nombreux (un tous les 5 km, environ), et le dénivelé positif n’excède pas les 150 mètres sur l’ensemble du parcours. Cependant, il reste extrêmement sympa et à plus de 60% hors du bitume, dans une zone pourtant urbaine, laissant place à de très belles surprises vertes et chargées d’Histoire.
Il est bientôt l’heure, nous nous rapprochons du départ. Nous voilà idéalement placés à quelques mètres de la ligne. Le Soleil nous brûle la nuque. Bon, c’est acté, il n’est pas là en ami. :-D Coup de pistolet : c’est parti ! Benoît part vite, à plus de 4:15 min/km (> 14 km/h). J’essaie de le suivre, le début de parcours est propice à cette vitesse : fraicheur sous les arbres du parc de Noisiel et chemins en descente jusqu’aux bords de Marne (30 m D- sur le 1er km). Il me sème très vite. Je maintiens une allure assez rapide pour avoir de la « réserve » sur mon objectif de 1:55:00 (5:00 min/km - 12 km/h).
Le parcours est toujours aussi sympa. Après le parc de Noisiel et les bords de Marne, nous pénétrons dans le parc du château de Champs par la grille du Sud, habituellement fermée. C’est la plus grosse côte du parcours (environ 50 m D+ sur 1,5 km), qui se laisse apprécier, en tout cas visuellement. Arrivé en haut, premier ravito : arrosage et eau fraîche, ça fait du bien.
C’est reparti : bois de Grâce, cité universitaire Descartes (2e ravito), bois de la Grange(3e ravito, où il y a pénurie d’eau, seules des boissons sucrées sont proposées, mouarf), puis de Lognes. Nous sommes au point culminant du parcours. Maintenant, la plupart du parcours se fera en descente jusqu’aux bords de Marne. Mais attention à ne pas être trop optimiste : les deux obstacles techniques ne sont pas encore passés et la toute fin du parcours est en côte, difficile mentalement (douloureux souvenir de l’année dernière). Nous longeons maintenant la zone industrielle Paris-Est de Lognes-Emerainville puis le Nord de Croissy-Beaubourg. C’est la partie la moins intéressante visuellement, mais la plus plate du parcours. Elle permet donc de se caler à une bonne allure et à la tenir sans trop de difficultés sur environ 3 km. Arrivés près de l’étang de Croissy (15e km), je m’arrête au 4e ravito afin de bien me réhydrater et m’éponger le visage, avant le premier obstacle technique.
C’est parti pour la montée de la colline du Segrais ! Il s’agit de monter une succession de marches (pour environ 15 m D+, sur un peu moins de 100 mètres). Après 15 km à courir, ça calme. Beaucoup de coureurs y marchent. Je me force à y « courir », 2 marches par 2 marches.
Sur la colline du Segrais
Crédit photo : Yann Piriou, pour OxyTrail.fr
Une fois en haut, mon cœur bat « à donf ». Je me ralentis un peu histoire de récupérer.
Nous arrivons dans la zone des étangs du Val Maubuée. C’est, pour moi, l'exemple même d'aménagement urbain réussi.Au nord de l’étang du Maubuée nous attend le 5e ravito. Comme au précédent, le p’tit épongeage qui fait du bien et le verre de flotte… bouillante ! (ô_Ô) Mine de rien, ça me tabasse. Alors que les deux kilomètres qui suivent sont en pente et plutôt faciles, j’ai du mal à conserver mon allure. Second obstacle technique : grimper les gradins de l’amphithéâtre de plein air de l’étang de l’Arche. Ça passe tout seul.
Par contre, la soif commence à bien se faire ressentir. Je traverse l’ancienne cité ouvrière Menier. Un ravito, dont j’avais un énôôôrme doute sur l’existence apparaît au niveau de la place Emile Menier. L’eau y est fraiche. Ça fait un bien fou ! Retour sur les bords de Marne. On longe l’ancienne chocolaterie Menier. Et… Retour dans le parc de Noisiel. Je me ralentis énormément car je me souviens avoir vraiment souffert dans cette dernière côte l'année dernière (30 m D+ sur environ 500 mètres). Et je fais bien. Je double plusieurs coureurs qui, ayant attaqué trop fort, se mettent à marcher, voire s’arrêtent. Un coureur s’écroule littéralement. Arrive la fin de la côte et les 200 mètres de plat finaux où il m’est strictement impossible de réaccélérer. Je passe la ligne en 1:51:22 (12,4 km/h sur 23 km), soit dans les temps que je m’étais fixés, exténué, plus très lucide mais vraiment heureux !
Remise de la médaille, petit tour au ravito où je retrouve Benoît qui a terminé en 1:44:19 (13,2 km/h sur 23 km) !!!
C’était vraiment une course géniale, comme l’année dernière. Une organisation au top, à part deux petits bémols (deux ravitos un peu foirés et un bornage du parcours totalement loufoque, comme l’année dernière d’ailleurs). J’espère vraiment la courir à nouveau l’année prochaine.
Bon allez, c’est pas tout ! Direction Tournan pour aller prendre une douche avant de nous rendre au barbeuk de l’assoce ! ;-)
Le parcours (23 km)
Les photos
Aline sur le 13 km
Benoît & Thibault sur le 23 km
Les résultats
Cl.Gal | NOM | Prénom | Temps | Cat. | Cl.Cat. | Vit. |
13 km (sur 1341 coureurs) | ||||||
512 | AMBROSINI | Aline | 01:13:06 | SEF | 32 | 10,7 |
23 km (sur 950 coureurs) | ||||||
58 | DEHAINE | Benoit | 01:44:19 | V1H | 20 | 13,2 |
133 | PELLOQUIN | Thibault | 01:51:22 | SEH | 69 | 12,4 |