dimanche 31 mai 2015

Foulées pantinoises

Ce dimanche, nous changeons de département : direction Pantin, dans le 9-3 pour la 36e édition des Foulées pantinoises, une course gratuite. Nous tournons un peu dans la ville pour trouver où nous garer. Une fois cette mission remplie, direction la piscine municipale Leclerc (construite en 1937 - et pas beaucoup rénovée depuis - classée aux monuments historiques), qui sert de vestiaire et consigne pour l'occasion.

Changés, nous nous dirigeons vers les Grands Moulins de Pantin, le long du canal de l'Ourcq, afin de prendre quelques photos. Longtemps laissés à l'abandon, les bâtiments ont été restaurés et reconvertis en bureaux pour devenir le siège de la BNP Paribas en 2009.

L'heure du coup de feu approche. Nous nous dirigeons donc vers le départ, où nous nous plaçons assez loin de la ligne. Il y a du monde. Difficile, sur les premiers kilomètres, d'accélérer. Il y a vraiment beaucoup de monde.

Le parcours est composé de deux boucles, assez peu intéressantes, mais pas désagréables, à part peut-être le long de la Nationale 3.

À l'arrivée : un T-Shirt jaune et une médaille. Plutôt cool pour une course gratuite. ERDF, partenaire de l'événement, offre aussi un T-Shirt, suivant le même design, blanc, avec leur logo.

Après la course, pendant les podiums, une tombola est organisée. L'heure avance, les coureurs rentrent sur Tournan. Thibault reste avec Jean-Claude qui a fait 3e V3H pour son podium et en profite pour regarder si l'un d'entre nous gagnerait un lot. La pluie gâche un peu le moment, mais bon. L'ambiance reste bien sympa. Et c'est Xavier qui remporte un vélo !

Après les podiums et la tombola, la ville offre un pot de l'amitié aux coureurs. Il est l'heure de rentrer, non sans passer chez Xavier pour lui livrer son vélo. :-)

Les photos


Panorama de l'intérieur de la piscine municipale Leclerc de Pantin


Panorama des Grands Moulins de Pantin depuis les quais du canal de l'Ourcq










Les résultats


Sur 1137 arrivants.

Cl.Gal Temps NOM Prénom Cat. Vit.
95 0:39:53 HAMON Jean-claude V3M 15,0
308 0:46:21 GYONNET Xavier SEM 12,9
309 0:46:23 PELLOQUIN Thibault SEM 12,9
516 0:50:54 MAGRI Guisette V2F 11,8
518 0:50:54 TERRE Jean-noel V2M 11,8
665 0:53:41 HORRACH Robert V3M 11,2
666 0:53:41 ENGRAND Michel V3M 11,2
1021 1:06:25 LOPES COSTA Fabienne V2F 9,0
1022 1:06:25 MARQUES Alice V1F 9,0
1023 1:06:26 LOPES COSTA Armando V2M 9,0
1025 1:06:28 BRUN Alain V2M 9,0

dimanche 24 mai 2015

Trails de la Vallée du Brévon - Haute Savoie

Le weekend du 24 mai, Jennifer, Benjamin, Patrice, Christophe et Xavier étaient sur les trails de la Vallée du Brévon, en Haute Savoie.

En voici le compte-rendu de Patrice. :-)
Trail des Allobroges
Distance : 65 km
Dénivelé : 5000 m en D+ et D-

Parcours très exigeant, un des plus difficiles et techniques en France. Réservé à des trailers expérimentés et entraînés comme Xavier, Christophe et son beau frère.

Trail des Crêtes
Distance : 38 km (en réalité 39,5)
Dénivelé : 2500 m en D+ et D- (en réalité 2700)

Moins long, moins de dénivelé mais malgré tout très exigeant et technique. Benjamin, Jennifer et moi étions de la partie.


Rendez-vous était donné pour le weekend de la pentecôte.

Nous nous retrouvons le samedi, pour le traditionnel retrait des dossards. C’est un moment toujours sympa, qui marque l’entrée dans la course. On regarde les tracés, on vérifie les dénivelés, et on se dit que le menu sera quand même dur à digérer.

Xavier qui avait participé à l’édition précédente nous montre les collines qui nous entourent et que nous traverserons le lendemain. On devine déjà que les dénivelés vont être sévères.

Le soir on se retrouve autour d’un bon plat de pâtes, et on parle de … trail bien sûr. Xavier qui dispose maintenant d’une grande expérience, nous raconte sa course de l’année dernière lors de laquelle il avait souffert de la chaleur et de la technicité du parcours.

Je vous rassure de suite, il s’est bien rattrapé. Il a été énorme de facilité, en se classant 50e sur 128 arrivants. Cette épreuve a été marquée par 30% d’abandons.

Notre cher Christophe connaîtra aussi quelques déboires sur cette course qu’il ne terminera malheureusement pas. Sa forme du moment ne lui permet pas d’avoir l’énergie suffisante pour passer la dernière barrière horaire dans les temps. Il aura malgré tout parcouru plus de 50 km sur les 65 km prévus au menu. Son beau frère terminera également la course tout juste dans les délais.

Bravo à tous les trois. C’était un parcours très exigeant, l’une des courses les plus difficiles.

Jennifer, Benjamin et moi étions sur la course plus modeste proposant quand même presque 40 km et 2700 m de dénivelé au programme.

Benjamin avait décidé de faire la course avec sa femme, Jennifer. Je fais le départ avec eux, puis dès les premières pentes je me retrouve isolé et fais la course tout seul.

Je sais qu’il faut gérer les deux premiers cols sans se mettre dans le rouge. Je monte à mon rythme, sans me mettre dans le rouge et essaie d’aborder les descentes en souplesse. Très vite je suis limité dans les descentes par le manque de technique, je me fais doubler par des fous furieux qui dévalent les pentes avec une facilité déconcertante.

A mi-course nous abordons la montée vers la pointe d’Hirmentaz. La montée est longue, raide, éprouvante ; je la gère sereinement. La descente qui suit fait mal aux cuisses. Elle est technique et raide.

Pas de répit, à peine la descente avalée il faut avaler la montée vers la pointe de Miribel. C’est une montée énorme à travers les alpages, en ligne droite. Chaque coureur a le visage marqué par la fatigue, la douleur. Les pas sont petits, économes. On se dit que c’est inhumain de proposer un parcours aussi raide. Patiemment on arrive à la pointe de Miribel et basculons vers une longue descente vers Mégevette. Étonnamment je me sens bien, je gère bien la descente même si j’ai mal aux cuisses. Je sais qu’en bas il y a le ravitaillement du 30e et qu’il ne restera que 8 km à parcourir qui ont l’air plus faciles sur le papier. Je vais vite déchanter.

À l’approche du ravitaillement j’entends « Allez Patrice ! Allez Patrice ! », j’aperçois au loin Julie et Sandra, les épouses de Xavier et Christophe. Cela me redonne un coup de fouet. Je m’arrête, mange une banane, prends du coca, de l’eau, discute un instant avec Sandra et Julie. Elles sont au petit soin avec moi. Elles ont attendus notre passage avant de rejoindre leur prochain point de rendez-vous de leur maris.

Reboosté, je quitte le ravito et reprends ma course. On traverse le village de Mégevette sur route pendant un petit kilomètre et brusquement un virage à droite nous ramène à la réalité en nous faisant prendre à travers bois. La pente est raide, en tout cas plus que je l’imaginais. Je sens les prémisses des crampes dans les cuisses et mollets. Là commence un long calvaire où l’envie et le mental se bagarrent contre la fatigue, la douleur. Au 35e je suis séché par les crampes ; un coureur me donne un cachet de vitamine C, c’est super sympa. Je gère comme je peux, le suis et le rattraperai à 1 km de l’arrivée.

Au 38e au terme de la dernière descente, j’entends le speaker, je me dis que c’est bientôt la fin, je replis mes bâtons, et jette mes dernières forces pour arriver avec fière allure. C’était sans compter sur la capacité des organisateurs à nous rallonger le parcours d’un petit kilomètre interminable avec une dernière petite bosse qui fait mal au moral mais qui nous conduit à l’arrivée. Au passage de la ligne on ressent ce moment de délivrance et de bonheur d’avoir terminé sa course avec certes les jambes dures mais aussi le sourire et les images des magnifiques paysages dans la tête.

Le paysage était effectivement à la hauteur du parcours. Hormis la beauté du parcours lui-même, nous avions une vue imprenable sur la chaîne du Mont Blanc sous un ciel bleu. Le lac Léman était lui un peu sous la brume mais offrait malgré tout un merveilleux panorama.

Benjamin et Jennifer arrivent un quart d’heure après moi. Nous n’étions donc pas très éloignés. Ils affichent comme moi un sourire de satisfaction et grimacent aussi de douleurs musculaires.

Jennifer qui s’est peu entraînée en montagne, fait une superbe course.

Une bonne bière s’impose, nous l’avons mérité.

Après une bonne douche réparatrice à notre hôtel idéalement placé à proximité, nous revenons sur la ligne d’arrivée pour accueillir Xavier qui termine frais dans un temps canon.

Nous avons passé un merveilleux weekend en Savoie, et c’est une course magnifique bien que très exigeante.

Patrice

Les photos




Les résultats


Xavier : 50e sur 129, en 11 h 39 min.

Patrice : 106e sur 278, en 6 h 27 min.

Benjamin et Jennifer : 132e et 133e sur 278, en 6 h 44 min.

samedi 23 mai 2015

Tourn'en Marche (TEM 77) : c'est parti !

Ce weekend, c'est la Tourn'en Marche 77 !

Samedi matin, Alain donne rendez-vous à la terrasse de La Croix Blanche pour une petite réunion préparatoire autour d'un café, avant le grand soir.

C'est sympa d'y rencontrer Aline, Katell et Robert qui s'arrêtent prendre un peu de temps à nos côtés.









Le soir, rendez-vous à 19 h 30, une demie-heure avant le départ de la rando pour les marcheurs et leurs soutiens. :-)

Sur la ligne de départ, pour l'ASCT Course à pied : Bruno, Nicolas, Blandine, Franck, Alice, Véronique, Maria, Marianne, Alain, Benoît, Jean-Noël, Jean-Christophe et Thibault.



Au départ en regardant Jean-No, Véro et Alice, je me dis qu'ils vont me maudire de les avoir embarqués dans cette galère… Départ 20 h 00 : tout le monde a encore le sourire.

Nous partons direction Favières pour une première étape de 7 km. Nous demandons à Thibault de nous donner le tempo à 5 km/h car nous avons décidé de nous caler à ce rythme-là.
Nous rigolons avec les secouristes de l'UDPS 77 qui devraient avoir du boulot ce soir…
Première étape : pas de souci, tout va bien nous nous arrêtons pour boire un coup. JC fait sa première pause pipi ; ce ne sera pas la dernière… Blandine, Franck, Bruno et Nicolas sont eux partis plus vite.
Nous repartons l'esprit guilleret pour une deuxième étape de 8 km direction Villeneuve-le-Comte.
La nuit tombe, il fait doux tout va bien. Ma fille m'appelle pour que je vienne la chercher à la gare. Je lui réponds que ça va être compliqué.
Nous avons un petit groupe de filles devant nous qui n'arrivent pas à écouter leur musique tellement on rigole…

Nous arrivons à Villeneuve-le-Comte à 23 h 00. Tout va encore très bien, notre petit groupe est toujours au complet.
Nous repartons pour une étape plus longue de 18 km qui doit nous emmener à Faremoutiers.
Benoit nous propose de faire une pause au bout de 2 heures de marche, sinon cela risque de faire trop long.
Véro nous chante des chansons pour passer le temps.
Jean-No met l'ambiance en nous mettant de la musique. Bon, sa musique n'est pas toujours très entrainante, mais ça aide bien. Moi je me mets du ACDC dans les oreilles pour me donner le rythme.

La pause au bout de 2 heures nous fait du bien car la fatigue commence à être là. JC en est à sa 10e pause pipi, les secouristes nous croisent pour récupérer un randonneur qui abandonne et nous demande si tout va bien on leur dit que tout est ok pour l'instant.
La reprise est difficile nous sommes au sud de Dammartin-sur-Tigeaux et ça commence à grimper. L'étape est longue. Alice nous dit qu'elle a des ampoules plein les pieds… On sent Maria qui commence à fatiguer. On leur dit de ne pas craquer et d'aller jusqu'au prochain ravito.

Enfin ce dernier arrive. Il est plus de 02 h 50. Il était temps, c'était interminable, on se pose un bon moment pour qu'Alice se soigne les pieds : elle a tellement d'ampoules. Benoit et Thibault nous laissent car ils commencent à se refroidir. Nous leur souhaitons bon courage.
Maria veut abandonner nous arrivons à la décider de faire une étape de plus.
Nous ne sommes plus que sept dans le groupe. Nous repartons, mais que c'est dur de se remettre en jambe. L'étape suivante est de 12 km, direction Hautefeuille. Nous traversons des villages et entrons dans des bois c'est une étrange sensation de marcher la nuit quand tout le monde dort. Marianne nous confie sa crainte du petit matin car c'était la fatigue qui l'avait fait abandonnée l'année dernière.
Maintenant nous marchons tels des robots en encourageant Maria et en attendant de voir le jour se lever.

Nous arrivons à Hautefeuille (45e km) à 05 h 40, très très fatigués : le ravito va nous faire du bien.
Maria n'en peut plus et décide d'arrêter. Je la comprends mais ça nous fait mal au cœur de la laisser comme ça.
JC, lui aussi, veut abandonner à cause d'une vive douleur aux pieds : il me dit que c'est comme des aiguilles qui lui rentrent dans les pieds à chaque pas… Nous rencontrons des randonneurs qui s'étaient perdus ; ils ont fait 5 km de plus, les pauvres. Un autre randonneur demande si personne n'a des pansements. Je lui en donne car Alice a utilisé tous les siens plus ceux de Jean-No.
Nous arrivons à décider Jean-Christophe de ne pas abandonner et de repartir car la prochaine étape n'est que de 8 km.
Nous essayons de nous arrêter seulement 10 min au ravito car sinon c'est trop dur de repartir.
JC a mal mais ne veut pas abandonner maintenant. Il fait jour, cependant il fait plus froid que pendant la nuit. Nous avançons, tels des zombies, à travers des champs ou nous voyons au loin d'autres randonneurs.
Nous avons des envies de traverser ces champs en ligne droite pour éviter tous ces détours… qui nous mènent au même endroit.
Plusieurs randonneurs que l'on ne connait pas se sont raccrochés à notre petit groupe : c'est plus facile que si l'on est seul. Certains, malgré tout, ont énormément de mal à suivre. Que c'est dur !

Nous arrivons à Mortcerf à 7 h 40 (54e km). Nous décidons de nous arrêter 10 min. Alice se remet des pansements, je sens dans ses yeux une grosse fatigue et l'envie d'arrêter.
Mais nous arrivons à la faire repartir tant bien que mal. Véro ne va pas trop mal, Jean No, lui, est au top : il est incroyable ! Il booste tout le monde. Moi qui pensais que cela allait être dur pour lui, je me suis trompé.
On nous dit que la prochaine étape est dans 10 km.
Marianne ne se sent pas bien, elle s'allonge et a des vertiges. Elle veut abandonner. Nous arrivons à la remotiver pour qu'elle reparte. Mais ça va être dur…
Je regarde ma montre, il est 7 h 50. Je sais que les copains vont nous appeler à 8 h 00 pour nous rejoindre à vélo.
Ça y est Armando m'appelle et me dit qu'ils arrivent pour nous encourager : c'est cool, ça nous remotive.
Nous traversons de longues lignes droites interminables. Nous commençons à croiser des joggeurs et des cyclistes, nous continuons à avancer en espérant voir le plus vite possible nos ami(e)s.
Le soleil est maintenant sorti et nous commençons à avoir chaud. Marianne me décrit ses étranges sensations à chaque fois qu'elle fait un pas, Véro est fatiguée mais on sent chez elle une énorme motivation : elle ira au bout c'est sûr, Alice semble marcher sur des œufs… la pauvre.

On aperçoit un groupe de vélos, ça y est c'est eux !!! Ha non… Mais qu'est ce qu'ils font bon sang !? Ça y est, on les rencontre enfin ! Trop cool, ça nous remet un coup de fouet. Maintenant, on ne peut plus abandonner… Il nous reste 16 km à faire. Bon, plus que 4 heures…
Maintenant qu'ils sont là, le temps passe plus vite. Nous leur racontons notre nuit.
Ils nous disent que le ravito est à Neufmoutiers. Mince, on croyait qu'il était plus près…
Ça devient de plus en plus dur pour tout le monde.

Nous arrivons à Neufmoutiers vers midi. Il reste environ 2 heures de marche. C'est dur de repartir après ce ravito mais maintenant on ne peut plus abandonner…
Armando reste avec un randonneur qui s'était greffé à notre groupe mais qui ne va pas bien du tout… Armando emmènera jusqu'au bout cette personne qu'il ne connaissait pas encore une heure avant. Maintenant, il connait toute sa vie !

Nous voilà maintenant sur le parcours du Tourn'en Vert : il n'a jamais été aussi long. On recroise les secouristes dans les bois. Apparemment, ils sont à la cherche d'un randonneur. Quand ils voient Alice, ils lui demandent si elle ne veut pas abandonner. Nous leur répondons qu'il n'en est pas question et quelle ira au bout… Elle doit nous maudire… Qu'il est long ce Tourn'en Vert…
Jean-Christophe, lui, maintenant, va très bien et n'a plus mal aux pieds… Pour Marianne et Véro, on sent que c'est très dur. Nous arrivons à la mare du Moulin à Vent, la femme de Jean-Christophe est là maintenant. Il est remonté comme une pendule. Elle nous dit qu'il reste 2 km. On lui répond que ce n'est pas vrai, qu'il ne reste qu'1 km 500. Non mais alors… Ça y est on croise le panneau 1 km. Marianne se prend en photo à coté. Katell est venue nous encourager et fait le dernier km avec nous. Fabienne est aussi là pour prendre des photos. C'est sympa tous ces encouragements… Nous arrivons tous ensemble, il est 13 h 58.

Objectif atteint, je pense que cette rando restera longtemps marquée dans nos mémoires…

Ce fut très sympa, une belle équipe, Jean-No avait une "pêche d'enfer". Je ne sais pas ce qu'il avait pris, mais il faudra qu'il me donne la recette !!!

Au vu de mon manque d'entrainement et des ampoules aux pieds, j'ai dû abandonner au 47e km. Je remettrai ça l'année prochaine et j'espère aller jusqu'au bout...

De finir tous ensemble, en s'attendant les uns les autres, donne une dimension sportive et humaine incroyable dans la joie et la douleur, le dépassement de soi. Sans oublier les filles qui, encore une fois, m'ont impressionné par leur détermination.

Nous sommes très fier d avoir atteint cette objectif merci à tous…

Un peu de courbatures pour moi.

Un peu d'ampoules pour Franck

Toutefois peu de fatigue -- Je m'attendais à être éteinte, voire out, mais non ! :-)

Nous avons adoré, sauf les chemins peu carrossables (cailloux) de nuit --

Nous avons dû abdiquer au troisième ravito. Problème d'ampoules pour l'un et douleur au genou et à la cheville pour moi !

Un peu frustrant de ne pas avoir été jusqu'au bout ! mais on prend RDV pour l'année prochaine !

Merci à vous tous :

à Alain qui a eu cette idée un peu dingue de faire une pareille marche,

à tous ceux qui lui ont emboîté le pas et avec qui j'ai marché avec joie, amitié, rires, peine, douleur puis rage,

à Jean-No qui nous a emmenés l'air de rien jusqu'au bout de la nuit et plus encore avec sa bonne humeur, sa musique et ses pansements, on est arrivé trop tard pour l'apéro ;-) mais bon...

chapeau bas à Alice, Jean-Christophe et Marianne,

bisou à Maria qui nous à accompagné jusqu'au 46e km,

merci aussi à Thibault et Benoit qui nous ont tiré un bon moment,

une pensée pour Bruno et Nicolas que nous n'avons pas vu longtemps (trop forts pour nous ces deux-là).

à vous tous, Katell, Robert, Michel, Armando, Fabienne, Catherine, Jannick, et compagnie qui nous avez rejoints en vélo après Crèvecoeur, sans rire j'ai bien failli pleurer en vous voyant,

Michel, merci  pour le sac à dos ;-),

grande émotion aussi quand Olivier, Amandine et Robin sont venus à notre rencontre et quand mon petit bout s'est mis à crier à tu-tête allez, allez et que ça résonnait sur toute la place de la fontaine.

Deux questions : faut-il que nous ayons été assez barrés pour le faire et sommes nous assez barrés pour recommencer ?

Merci d'avoir été là et de nous avoir soutenu ! Quel bonheur de vous voir arriver sur vos vélos, mais quelle envie aussi de vous les voler et partir avec (je rigole) ! Merci aussi à Nadia et Olivier c'était vraiment sympa de vous avoir avec nous.
En tout cas très bonne expérience humaine, heureusement que l'équipe était là car sinon j'aurais abandonné. Nous avons passé de super moments, Jean-No nous mettait de la musique, Véro nous chantait des chansons et nous avons bien rigolé ! Il y avait une vraie solidarité entre nous. Vous êtes tous géniaux. Quelle belle équipe, surtout ne changez rien!
Par contre les autres font déjà des projets pour l'année prochaine (ils sont tous dingue !) mais pour moi c'est encore trop frais. Alors on verra ça quand mes pieds iront mieux.

Hé bien, il y a tant de choses à dire sur cette magnifique expérience, que garder pour ne pas en écrire 15 pages !?

Une super ambiance régnait au sein du groupe, même si nous l'avons scindé, avec Benoît, après le troisième ravito, pour éviter de nous refroidir. ^^'

Même le temps était idéal pour marcher : une nuit sans vent, sans humidité et très douce. Seul le début de matinée a été un peu frais, avec un peu de vent. Par contre, si nous avions prévu les vêtements de pluie étant donnée la météo annoncée, les chapeaux de soleil, eux, étaient restés à la maison. Dommage : vers 10 h du matin, le Soleil a décidé de nous troller et s'est mis à nous taper dessus bien fort, jusqu'à la fin de l'aventure. :D

J'avais déjà tenté l'aventure l'année dernière. Malheureusement, de mauvais choix (des chaussures trop lourdes et une vitesse bien trop rapide) m'avaient vite poussé à abandonner à un peu moins de la moitié, les pieds plein d'ampoules.

Cette année, écoutant les bons conseils de Julien, j'ai randonné en chaussures de running et ce fût nickel ! Quelques ampoules à l'arrivée, mais aucune n'ayant posé problème durant la marche.

Aux environs du 65e, quelle joie d'apercevoir la file indienne de cyclistes menée par Armando ! Ça fait vraiment chaud au cœur cet esprit de camaraderie qui règne au seine de l'assoce. Nous nous arrêtons quelques minutes, le temps de discuter un peu, de prendre des photos... Ça fait du bien. Puis les vélos repartent à la recherche du groupe de derrière. Nous reprenons notre marche. :-)

Hélas, peu de temps après, je me retrouve "face au mur". La douleur au pied qui s'était déclarée 5 km plus tôt, mais restait largement supportable, explose d'un seul coup : la sensation de ne plus avoir aucun amorti, ni dans la chaussure, ni dans le pied. Comme si tout était tassé et qu'à chaque pas, je sautais, nu-pied, sur une plaque de béton. Hor-ri-ble.

Le ravito de Neufmoutiers, à peine 2 km plus loin (km 67) me semble mettre une éternité à "arriver". Et il reste encore 10 km. En course à pied, ça représenterait "déjà" une heure, en marchant boîtant, c'est le double ! Seul, j'aurais sûrement abandonné. La souffrance est vraiment intense. Même à 2 km de la fin, je ressens le besoin de faire de nombreuses pauses pour "oublier" la douleur quelques secondes. Mais Benoît me tire, encore et encore. Et je l'en remercie énormément car grâce à lui, cette année, je fais partie des heureux finishers de la TEM 77 !!!

Côté organisation, comme l'année dernière, c'est au top ! Les membres de l'organisation sont super sympa, les ravito sont très bien fournis et plutôt bien placés, ce qui évite d'avoir à blinder le sac. Et ça, sur 77 km, ça compte vraiment. :-)

Vivement la prochaine TEM 77, mais avant ça, vivement les prochaines rando du samedi matin qui, je l'espère, ne s'arrêteront pas là, mais deviendront notre nouveau rendez-vous hebdomadaire ! ^_^

Lundi matin, rendez-vous autour d'un verre. Tout le monde a déjà bien récupéré. Seules quelques irréductibles ampoules en embêtent encore quelques uns. Santé ! Et à l'année prochaine !



Les photos


De Thibault



Consulter l'album complet (140 photos) sur Google+


De Jean-Christophe



Consulter l'album complet (91 photos) sur Google+


Et pleins d'autres photos sur le site officiel de la Tourn'en Marche 77 !


Le parcours




Nos temps



Heures de pointage
Nom Prénom Tournan Favières Villen. LC Farem. Hautef. Mortcerf Tournan Temps réalisé Moyenne
Distance (km) : 0 7 16 33 45 53 77
TRICOTET Bruno 20:00:00 #N/A 22:33:23 01:52:34 04:01:43 05:45:40 08:52:17 12:52:17 5,98
DEHAINE Benoit 20:00:00 21:18:02 #N/A 02:53:06 05:10:57 06:49:05 11:41:57 15:41:57 4,90
PELLOQUIN Thibault 20:00:00 21:18:17 23:02:02 02:53:04 05:10:50 06:49:11 11:42:10 15:42:10 4,90
BERARD Marianne 20:00:00 21:18:15 23:02:16 02:52:42 05:40:42 07:40:19 13:58:10 17:58:10 4,29
BRUN Alain 20:00:00 21:18:07 23:02:02 02:52:37 05:40:53 07:40:00 13:58:19 17:58:19 4,28
MARQUES Alice 20:00:00 21:18:14 23:02:26 02:53:08 05:41:30 07:40:23 13:58:27 17:58:27 4,28
DOUGUET Jean Christophe 20:00:00 21:17:57 23:02:06 02:52:41 05:40:44 07:40:01 13:58:38 17:58:38 4,28
VITRY Véronique 20:00:00 21:18:17 23:02:27 02:53:16 05:41:04 07:40:35 13:58:48 17:58:48 4,28
TERRE Jean-Noël 20:00:00 21:18:05 23:02:25 02:53:12 05:40:48 07:40:05 13:59:05 17:59:05 4,28
VIENNE Nicolas 20:00:00 21:06:42 22:33:38 01:52:41 04:14:02 06:25:25 Abandon
LEBLANC Maria 20:00:00 #N/A 23:02:12 02:52:49 05:40:57 Abandon
BAZILE Franck 20:00:00 21:08:57 22:41:16 02:02:51 Abandon
ACCARD Blandine 20:00:00 21:08:53 22:41:17 02:02:53 Abandon