Ce dimanche avait lieu le marathon de Pékin, couru malgré un taux de pollution plus de 15 fois supérieur aux niveaux recommandés (400 microgrammes par m3 de particules fines PM2,5, alors que l'OMS fixe la limite quotidienne à 25). Certains des 25 000 participants arboraient ainsi des masques antipollution. La course masculine a été remportée par l'Ethiopien Girmay Birhanu Gebru, en 2h10'42'', celle féminine par sa compatriote Fatuma Sado Dergo (2h30'03'').
Un participant : «Après 10km, les filtres de mon masque étaient gris»
Chas Pope, un ingénieur britannique, a décidé d'abandonner après 10 kilomètres. «J'avais entendu parler des mauvaises prévisions, nous a-t-il confié. Hier soir (samedi), j'ai reçu un message des organisateurs me disant qu'il y aurait un brume légère, voire modérée. Ce matin (dimanche),beaucoup d'amis ont décidé de ne pas courir le marathon. Il y avait tout de même beaucoup de monde au départ. Seulement quelques uns, moins de 5%, portaient des masques. J'ai couru 10 kilomètres, après je ne voulais plus me forcer. J'ai regardé les filtres de mon masque, ils étaient déjà assez gris donc j'ai décidé que cela ne valait pas la peine de continuer. Je ne me sentais pas trop mal physiquement, mais psychologiquement ce n'était pas un super expérience. J'ai couru plus lentement que d'habitude, je ne voulais pas trop faire travailler mon coeur et mes poumons.»