lundi 1 mai 2017

Marathon de Sénart

Lundi 1er mai. C'est le jour J pour 8 coureurs de l'ASCT : le marathon de Sénart est arrivé ! David, Armando et JyCé sont des habitués de la distance. Mais pour Marianne, Nadia M., Christophe, Philippe et Thibault, c'est une première !

Le parcours est faussement idéal. Plutôt plat, donc à première vue roulant, il est assez monotone, traverse des champs et est donc parfois soumis à des vents assez forts. Cependant, la météo est plutôt clémente cette année : le ciel est couvert, sans être menaçant. Pas de pluie à l'horizon. Beaucoup de lumière. Et, c'est habituel : beaucoup de vent. On n'allait quand même pas y couper. ;-)

Ingrid est inscrite sur le 10 km. Elle a amené son vélo pour rejoindre les marathoniens sur leur parcours après sa course.

JyCé prévoit une nouvelle fois le transport des troupes en « camion à papa » !


Une petite photo avant le départ...

Et c'est parti !

Marathon de Sénart 2017.

Belle sortie entre amis ce jour du 1er mai. Il est 7 h du matin  rendez-vous habituel à la mairie de Tournan-en-Brie.

Départ pour le Marathon de Sénart : nous sommes 7 Jyce, Phil, Armando, Nadia, Thibault, Christophe, Marianne pour un départ en camion à papa.

Motivé, ambiancé, nous sommes tous d’attaque surtout que nous recevons beaucoup de messages d’encouragement (merci à tous).

Arrivés sur site après un long trajet bien embouteillé, nous prenons de justesse la navette qui nous emmène au départ (no stress)

Je me sens bien, je rentre dans le SAS des 3 h 30, je suis prêt. Je croise Phil et Christophe, on s’encourage, on sent bien la joie du départ.

C’est parti. Je me place au niveau du meneur d’allure, en avant les 5 premiers kilomètres. Temps de passage idéal. Du coup, je décide de passer légèrement devant de façon à pouvoir bien m’alimenter et boire tout en marchant, ma stratégie se met en place, tout va bien.

Je passe le semi en 1 h 44 (Benoît va être content). Je déroule jusqu’au 30e et commence à sentir un peu les jambes lourdes mais ça va !

Ravito du 35 les jambes sont raides je bois de l’eau, je sais que la difficulté commence pour moi, c’est aussi dans la tête, bien préparé j’avance, surtout que le meneur d’allure se rapproche et finit par me doubler. Mon allure s’est affaiblie, je le ressens. Une certaine expérience me rappelle que c’est bien à ce moment-là qu’il faut redoubler d’efforts, mais le meneur s’éloigne…

Je croise Stéphane et Bruno, ça fait du bien : Merci d’être là ! Ils me rappellent qu'il a du monde qui nous attend et ça fait du bien !

Je vois le panneau du 40e que l’on avait repéré en arrivant, c’est raide mais je tiens l’allure.

Dernier kilo, l’euphorie, j'entends ma Nad du haut de la côte qui m’encourage, mon Louis qui me regarde avec un tel sourire, Magalie, Olivier, la ligne d’arrivée.

3 h 33 min 26 s

Je suis sur un nuage … Merci à tous ont s’en rappellera !

Bise

Jyce.

Voilà, le grand jour est arrivé... J'ai la « boule au ventre ». Ma préparation n'a pas été optimale. Aussi, jusqu'au départ, je n'ai strictement aucune idée d'un temps raisonnable à tenter. À l'origine, je voulais faire 3 h 40, mais c'est totalement impossible, j'en suis conscient. J'aimerais faire moins de 4 heures : pour le symbole.

Nous voilà avec Phil' et Christophe sur la ligne de départ. Niveau meneurs d'allure, il y a 3 h 30, 3 h 45 et 4 h. 3 h 45 me paraît un peu optimiste, mais pourquoi pas. Ça fait un peu moins de 11,3 km/h. Va pour essayer de suivre cette allure. 😄 Le départ est donné. C'est parti !

Je sers à gauche et double quelques coureurs pour me rapprocher du meneur d'allure. À la sortie de Tigery, je croise Nadia. On est à 11,5 km/h. Cela me semble beaucoup mais tout compte fait, je décide de garder cette allure, que je tiens au retour au calme. Le meneur d'allure des 3 h 45 n'est pas loin devant. J'accélère un peu pour le rattraper. Le peloton autour du « porte-plume » 🐓 est dense. Ça ne me convient pas... Au premier ravito, le meneur d'allure ne marque pas d'arrêt. Tous les habitués des marathons m'avaient pourtant prévenu : « 'faut s'arrêter dès le 5e sinon on le paie tôt ou tard. » Je m'arrête. Je mange un peu. Je bois un coup. Puis je repars.

Ma vitesse moyenne a un peu baissé, alors j'accélère suffisamment pour qu'un 11,6 km/h encourageant s'affiche à ma montre. Je décide de m'échapper un peu du peloton pour « respirer un peu » et double le meneur d'allure pour faire ma course seul.

Les 7 premiers kilomètres sont passés sans que je m'en aperçoive. Pourtant, aux alentours du 10e, je ressens de la lassitude. Pfff, encore 32 km ? Ça va être long... et sûrement douloureux ! Heureusement, il y a quand même du monde le long du parcours. Mine de rien, ça permet d'avancer. Je regarde ma montre assez régulièrement, je me fie (sûrement trop) à elle. Je m'en sers pour garder mon allure constante.

Aux alentours du 14e, j'entends une voix derrière moi : Nadia m'a rejoint. Je suis à la fois content et surpris de la voir. On discute un peu. Je lui fais part de mon ennui naissant. Entre le 15e et le 16e km, lieu du prochain ravito, c'est une ligne droite à descendre puis remonter. On croise donc les coureurs de devant. Je m'arrête au ravito. Puis, comme pour les précédents, je repars un peu plus vite histoire de refaire monter la moyenne à 11,6 km/h. En remontant les coureurs de derrière, cette fois-ci, je vois Philippe qui a l'air bien. 😊 Ce petit interlude de croisement des coureurs de l'ASCT m'a fait du bien. Je continue mon petit bonhomme de chemin. Le parcours est assez urbain et le public est nombreux pour encourager les coureurs. Je profite un peu.

Le semi arrive. Je ne regarde même pas mon temps. Je reste fixé sur mon 11,6 km/h. 😆 Puis c'est le retour dans les champs. Cela fait mal car le vent est assez violent et les routes très rectilignes. Monotonie absolue. Ça dure comme ça pendant 10 km. Je me mets à compter les kilomètres... qui n'avancent pas... La ligne droite d'avant Réau me fait très mal. J'ai beau réussir à y tenir ma vitesse, je sais que d'ici peu j'aurai droit au mur. Et ça ne manque pas, après Réau, ma vitesse s'effondre. 😓 Puis arrive le fameux rond-point de l'entrée de Moissy-Cramayel. Je m'en souviendrai de celui-là. 😆 Derrière moi résonne comme un poulailler 🐔🐔🐔 « côt côt côt ! côt côt côt ? côt côt côt... » Sérieusement !? Y'a des gens qui ont la force de discuter tranquille, comme ça, à presque 30 km !? Soudain, j'ai l'impression de « courir à l'arrêt ». Le groupe atroupé autour du meneur d'allure des 3 h 45 me double d'un pas léger, presque tranquille. J'ai l'impression d'halluciner. J'essaie de m'accrocher, mais non, je n'ai plus de quoi atteindre l'allure qu'ils tiennent. Alors je les vois s'éloigner doucement. « Bye bye ! » 😅

Je croise Ingrid qui remonte le parcours en VTT. Je suis content de la voir, mais je sais que si elle reste avec moi, je ne vais pas arrêter de me plaindre, comme les enfants en voiture :« c'est encore loiiiiinnnnnn ? » alors je l'encourage assez rapidement à aller rejoindre les autres coureurs de l'ASCT qui ne doivent pas être très loin derrière. Mon absence de lucidité me fait rater Stéphane et Bruno qui sont sur le parcours... On est sur la partie commune du 10 km de Sénart, c'est bientôt la fin... Il reste moins de 5 km. Mon cerveau me trolle de manière schizophrénique : «  - Nan mais c'est rien 5 km ! Une demie-heure à 10 km/h, pfff, fa-cile. - Quoi !? Mais t'es malade !? C'est énôôôôôrme 30 minutes ! » 😆

Enfin, la descente salvatrice ! Je ne vais pas dire que je lâche tout, mais je me sens (enfin) bien. Heureux d'arriver à la fin. Je commence à croiser des visages familiers qui m'encouragent. Nadia D., Mag', Olivier... Ça fait du bien. Je franchis la ligne d'arrivée en 3 h 50 min. Le chrono m'importe peu finalement.

J'ai mal aux jambes, je suis courbaturé de partout. Alors je me dis que je vais aller m'asseoir deux minutes dans l'herbe... Grave erreur... Impossible de me relever... Je vois passer les coureurs de l'ASCT au loin, mais ne trouve pas la force d'aller les encourager. Je vois passer Christophe dans la souffrance. Je suis vraiment dépité de pas réussir à me lever. Finalement, JyCé et Ingrid finissent par me retrouver pour la photo de groupe. Voilà notre marathon immortalisé.

Bravo à tous !

Thibault

Une journée particulière - mon premier marathon

Lundi 1er mai, 6 h 00 du matin, le réveil sonne : ça y est, le jour J est arrivé !!! Enfin ! Au programme, 42,195 km, avec comme objectif de passer la ligne d'arrivée et de rentrer ainsi dans la grande confrérie des marathoniens. A 7 h 00, nous nous retrouvons à la mairie. Sur les sept, deux ont déjà leur diplôme (JC et Armando), et pour les cinq autres c'est une première : Nadia, Marianne, Thibault, Christophe et moi. Et c'est parti pour un tour en papamobile (merci JC !).

En arrivant, petit coup de chaud : ça bouchonne sévère dans les rues de Combs-la-Ville. Le temps de se garer et de se changer, nous avons tout juste le temps d'attraper la navette qui nous emmène à Tigery, où a lieu le départ. Arrivés sur place, chacun repère son meneur d'allure : un dernier encouragement, un petit selfie et le départ est donné.

Avec Christophe, tel Buzz l'éclair avec sa cape de pluie verte, nous intégrons le groupe de Nicolas, meneur des 4 h 00. On papote, tout en l'écoutant donner ses conseils : le premier quart de la course est couru en 58 min 30 s, tout est nickel !

Arrive alors le coup de stress. Christophe se prend les pieds dans une barrière et chute : nous sommes alors vers le 17e kilomètre. Je l'aide à se relever, on se met sur le côté, et là il est tout de suite pris en charge par une moto (bravo l'organisation). Je repars seul, déçu pour lui, mais 100 mètres plus loin, je l'entends m'appeler : il est reparti le bougre !!! Trois kilomètres plus loin, nous récupérons le meneur d'allure, et nous passons le semi en 1 h 58 min 30 s : tout se déroule comme prévu.

Au 24e kilomètre, Christophe me fait signe de continuer sans lui : je pense que sa chute lui a coûté vraiment cher. Maintenant, je n'ai plus personne de l'ASCT, Thibault et Nadia étant partis devant. Je suis donc ma stratégie : coller le meneur (j'ai bien écouté tes conseils Michel !), bien me ravitailler, me dégourdir les jambes et les bras. Et on avance, dans le vent (elles sont longues ces lignes droites !). On passe le 30e, le 35e (un grand merci à Stéphane, Bruno et Ingrid pour les encouragements) : je n'ai jamais couru plus que cette distance, c'est l'inconnu... mais on commence tout doucement à se rapprocher de la fin, et même si les jambes commencent à tirer, le moral est là. Au 37e le meneur indique que "ceux qui ont des fourmis peuvent y aller, mais pas trop vite" : alors je me "lance", car j'ai vraiment envie que ça se termine maintenant. Les jambes tirent de plus en plus, mais le dernier kilomètre est en descente, ce qui aide pas mal. Arrive enfin le stade : Nadia, Mag, Louis, les deux Julie sont là pour nous encourager, juste à l'entrée (génial !), JC aussi (encore merci !) et c'est le passage de cette fameuse ligne. Yes, c'est fait !!! Et c'est un festival pour l'ASCT, car sur les huit inscrits, sept ont passé la ligne (il y avait David en plus de nous, qui a dû arrêter suite à une blessure).

Alors Bravo JC (très beau chrono 🏆), Bravo Thibault (très belle perf pour si peu d'entraînement 🏆), Bravo Nadia (être allée jusqu'au bout avec cette gêne à la cuisse, chapeau bas ! 🏆), Bravo Armando (mais comment fais-tu pour avaler ces distances sans préparation ? 🏆), Bravo Christophe (toi aussi, chapeau bas pour être allé au bout avec tes cuisses en bois 🏆) et Bravo Marianne (tu t'es vraiment bien accrochée 🏆). On l'a bien mérité notre dessous de verre !!! Et rendez-vous au prochain marathon ! Car c'est vraiment une très belle aventure humaine.

Maintenant, je voudrais terminer (...) en remerciant tous les membres de l'ASCT pour m'avoir donné envie de faire cette course, pour leurs encouragements, leurs petits mots de sympathie : ça fait vraiment du bien d'être entouré comme ça ! Des remerciements plus particuliers aux marathoniens pour leurs nombreux conseils, très utiles : Alain, Armando, Benoît, JC, Jean-Claude, Michel et Youcef. Enfin merci à mes proches (Mag, Alexandre et Julie), pour leur soutien pendant ma préparation.

Philippe

Lundi 1er mai, ça y est nous voici sur la ligne de départ pour notre premier marathon (pour la plupart d'entre nous). J'avais prévu de partir tranquillement histoire de finir pas trop mal mais dés le coup de sifflet du départ je m'emballe et pars comme une flèche. Super sensations, pas essoufflée, pas mal aux jambes, bref au top ... Jusqu'au 22e km où je commence à avoir une douleur dans le haut de la cuisse droite qui me paralyse la jambe et que je vais trainer jusqu'à la fin de ma course ... Du coup la fin était un peu dure mais objectif atteint, marathon fini en 4h10.

Super expérience, pour le prochain j’essaierai de partir moins vite, histoire de finir mieux ... On m'avait pourtant prévenue 😉...

Nadia M.

Il y avait un monde de folie, au village sportif de ce marathon, à Combs-la-Ville. La file ininterrompue de voitures a bien failli m’empêcher d’aller retirer mon dossard et d’attraper la dernière navette, emmenant les coureurs au départ à Tigery. Mais la solution était dans mon coffre : j’ai garé ma voiture en dehors du stade et j’ai sorti mon vélo. Je l’avais prévu pour encourager les vrais Marathoniens de l’ASCT. En réalité, je n’ai couru « que » les 10 km. Je n’ai pas amélioré mon score précédent mais au moins, je me suis accrochée en « prenant les baskets » des autres coureurs. Le parcours était très facile comparé aux Foulées Presloises.

Après cette « petite » course, j’ai enfourché mon VTT et j’ai remonté tout le parcours du Marathon. C’était impressionnant de voir comment les concurrents « en bavaient » (dans les 2 sens du terme). Cela a été une immense fierté quand j’ai enfin croisé les premiers Marathoniens de l’ASCT. Je n’ai pas vu JyCé (trop rapide), mais j’ai croisé Thibault, encouragé Philippe, Christophe, Armando (gentiment au téléphone avec sa douce Fabienne). J’ai suivi et soutenu ma sœurette, Nadia M. J’ai cherché Marianne, mais en vain, car… les cyclistes ont été déroutés dans la forêt de Sénart, où je me suis perdue !

Je n’ai pas assisté aux arrivées de chacun en direct ; j’ai quand même vu les visages fatigués mais soulagés et souriants de notre Super Equipe. Quant à faire moi-même un Marathon ? Euh… non ce n’est pas prévu. Je vais commencer par viser un … Duathlon (VTT/Course à Pied) ;-)

Ingrid

Les résultats

Place Doss Nom Prenom Cat PlCat TpsOff TpsReel INTER SEMI Pl. Reel
Résultats du marathon
582 2443 DOUGUET Jean-Christophe VH1 224 03:34:01 03:33:20 01:21:13 01:44:33 580
788 2339 PELLOQUIN Thibault SH 164 03:50:46 03:49:33 01:25:23 01:50:00 781
859 2438 PAUQUET Philippe VH1 323 03:57:19 03:56:06 01:32:20 01:58:34 852
1040 2445 MEHRAZ Nadia SF 28 04:12:06 04:10:53 01:25:39 01:50:59 1036
1077 2364 LOPES COSTA Armando VH2 253 04:15:32 04:14:18 01:39:58 02:09:44 1074
1123 2398 MARTIN Christophe VH1 415 04:20:59 04:19:46 01:32:21 01:58:36 1119
1216 2375 BERARD Marianne VF1 69 04:36:09 04:34:54 01:39:58 02:09:43 1215
Résultats du 10 km
1787 4619 GUILLEMIN Ingrid SF 277 01:07:17 01:05:35 N/A N/A 1781