Récit de Véro sur son premier marathon
Coucou Alain,
Eh bien voila ça y est le Marathon
d'Annecy on l'a fait, c'était tellement bien que malgré les courbatures
et la fatigue naturelle de l'épreuve, j'ai envie de refaire cette course
(c'est sûr se suis fêlée).
Il faut bien dire qu'on avait tout pour
nous : un cadre idéal (le lac, les montagnes enneigées sur les hauteurs,
la verdure), une météo faite pour courir (frais au petit matin, pas
trop chaud pour l'arrivée, du soleil, presque pas de vent, un parcours
quasi entièrement sur piste cyclable/verte avec de l'ombrage et la
possibilité d'emprunter les côtés plus meubles donc plus sympas pour les
genoux ;-)
Nous démarrons Guisette, Michel et moi dans le même sas, mais quelques mètres après le départ j'ai fait
exprès de les perdre de vue pour ne pas les suivre et rester sur mon
rythme, je sais qu'il sont plus forts que moi. Je suis partie bien plus
doux qu'à l'entrainement et j'ai fait toute la course à la sensation
sans regarder ma montre (j'ai même pris le temps de faire des photos, le
décor étant malgré tout inhabituel, avec lui on oublie les distances on
n'a pas la sensation des lignes droites) j'ai fait une halte en
marchant sur chaque ravito et suis restée légèrement devant le ballon
des 4h15 jusqu'au 33ème km, après il a fallu gérer la fatigue, un léger
mal de dos, les jambes de plomb qui semblent ne plus vouloir se lever
pour courir, il me reste 9 km à faire ce n'est rien mais ce sont les
plus durs, je m'improvise un ravito perso (comme d'habitude j'ai tout ce
qu'il faut sur moi) qui me redonne du courage, je repart en mode
"récup" déterminée à finir, je connais le coin je sais que plus je vois
le Semnoz en haut sur ma gauche s'adoucir plus j'arrive sur Annecy, la
plage et le quai des marquisats et je vois Olivier qui m'attend au
virage pour faire des photos je vois aussi Robert, je vois au loin la
structure gonflable de l'arrivée, je vois Marie et Annie, mais c'est pas
encore fini, il faut tourner et retourner dans le parc de l’hôtel de
ville, j'arrive à monter un peu le rythme et voilà c'est l'arrivée sur
la pelouse du Pâquier....enfin. Surtout je ne m'assieds pas, sinon je ne
me relève plus !!! J'ai mis 4h25, j'apprends que Michel et Guisette se
sont suivis de peu (environ 30s je crois) ils ont mis 4h04. Michel me
dit qu'il faut enlever 2 min car c'est le temps qu'il nous a fallu pour
passer la ligne de départ après le coup d'envoi, je lui fait confiance
je sais que c'est important pour lui, je suis contente d'être arrivée,
de n'avoir pas eu de crampes, d'ampoules, de maux de ventre, d'avoir
achevé dignement ma course, j'ai déjà envie de revenir alors que je
viens de finir et que je suis encore à Annecy.
Je ne vous ai pas
raconté.....le pique-nique à Talloires, le brunch au soleil à l'hôtel
après la course, les restos dans la vielle ville et au bord du lac pour
finir, les ballades dans le viel Annecy et le long du Thiou, on est
parti 3 jours j'ai l'impression d'être restée 1 semaine, en plus de
courir un marathon je me suis ressourcée. Merci aux camarades de foulées
venus avec moi : Guisette, Michel, Robert, et à ceux restés à Tournan mais qui viendront la prochaine fois ;-),
aux compagnes et compagnons : Annie, Marie, Belo, Olivier, et à mes
deux lutins Amandine et Robin et vive l'asct : sans notre super assoc je
n'aurai pas imaginé faire un truc pareil.
Bises
Véro