C'est la première grosse côte du parcours, on y va cool.
On profite du paysage splendide qui s'offre à nous. La brume qui commence à se dissiper nous offre une vision surréaliste des vignes et villages aux alentours. Magnifique mélange de couleurs des vignes dorées par l'automne et de ce ciel qui n'arrive décidémment pas à se décider entre le coton et l'azur. Nous voilà sur les hauteurs où nous empruntons le GR 14 (Ah bah tiens ! Petite pensée pour le reste de l'ASCT le titillera du côté de Gretz d'ici une petite heure). Hey, mais il est beaucoup plus vallonné ici que du côté de chez nous !!! :-)
Nous voilà à monter et descendre entre vignes et bois jusqu'au 14e kilomètre où ça se met à franchement descendre, jusqu'à Damery où nous rejoignons la Marne... et le premier ravitaillement au 17e km !
Nous passons au-dessus de la Marne , traversons un champ, entrons dans un second village puis c'est le retour des vignes... et des côtes ! Seconde grosse côte du parcours au 18e km. Puis alternance de passages dans les vignes et en forêts.
On m'avait prédit un parcours très boueux, le mois de novembre plutôt clément de cette année aura tout de même grandement épargné les chemins. Même si à quelques endroits il y avait quand même quelques zones glissantes. Et c'est dans une de celles-ci, aux alentours du 25e kilomètre, qu'en glissant, je fais un faux mouvement qui me déclenche une bonne grosse crampe au mollet droit, me clouant littéralement au sol. Je reste parterre une bonne minute avant de me relever. Benoît immortalise mon bain de boue forcé ! La crampe, elle, ne veut décidément pas partir. Elle ne me lâchera plus jusqu'à la fin du parcours, m'empêchant de courir normalement dans les zones un peu techniques.
Au km 29, le grand Sparnatrail vire à droite : ses coureurs ont encore près de 27 km à parcourir. Pour nous, plus que 3 : ça commence à redescendre vers Epernay. Encore un bon kilomètre en ville puis c'est la fin. Résultat officiel : 277e sur 562 arrivants, en 3:29:11 pour 31,7 km (9,1 km/h).
Ça fait quand même du bien quand ça s'arrête ! L'organisation met à disposition des jets d'eau. Excellente initiative : nous nettoyons nos chaussures... et moi tout le bonhomme ! xD
En tout cas, ce premier trail m'a donné envie d'en faire d'autres. L'esprit est totalement différent de la course sur route. On profite beaucoup plus du moment et des paysages. C'est vraiment autre chose.
@pluch peluches !
Thibault